Musculation et nutrition vivante

Musculation et nutrition vivante : c’est quoi ? Comment s’y prendre ?

Vous souhaitez passer au régime crudivore sans pour autant perdre votre masse musculaire ? Manger vivant est perçu par certains comme synonyme de perte de poids, mais il n’en est rien. Il est d’ailleurs possible d’associer musculation et nutrition vivante tout en obtenant d’excellents résultats physiques. Pour savoir comment procéder, vous devez déjà comprendre le principe de l’alimentation vivante ainsi que ses avantages.

En quoi consiste la nutrition vivante ?

La nutrition vivante est un régime qui se base sur la consommation exclusive d’aliments n’ayant subi ni cuisson ni transformation. C’est d’ailleurs l’une des raisons pour lesquelles le crudivorisme est perçu par beaucoup comme étant un régime restrictif et pauvre en nutriments. L’idée reçue selon laquelle la nutrition vivante augmenterait les chances de perdre rapidement du poids est également erronée. Les adeptes de ce concept mangent tous les aliments crus possibles dans l’optique de bénéficier d’un apport conséquent en protéines saines. En effet, à l’instar des aliments d’origines animales, ceux qui proviennent des végétaux sont tout aussi riches en protéines. En réalité, ces nutriments proviennent de tout organisme vivant, qu’il soit animal ou végétal. Seules leurs quantités varient d’un aliment à l’autre.

Il est vrai que comparées à celles retrouvées dans les viandes, par exemple, les protéines fournies par les aliments vivants sont moins consistantes. Pour autant, elles sont loin d’être négligeables. Qui plus est, la nutrition vivante permet une alimentation assez variée. Dans le cadre de ce régime, vous avez par exemple les algues, le pain germé, les céréales, les graines crues, les légumes, les noix, le miel pasteurisé, les oléagineux, le soja fermenté, et bien d’autres encore.

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Se lancer dans une nutrition vivante peut s’avérer compliqué. D’autre part, sachez que le principe de la nutrition vivante n’exclut pas entièrement la consommation les aliments cuits et les viandes. C’est pourquoi je vous suggère dans un premier temps de simplement réduire votre consommation de viande. D’ailleurs, ce type d’aliment est si riche en fer et en protéines qu’il peut potentiellement engendrer des troubles de la santé sur le long terme.

L’impact de l’acidité des protéines animales

Le corps maintient un équilibre acido-basique qui est déterminé par un pH oscillant entre 7,38 et 7,42. Lorsque vous buvez beaucoup d’eau, que vous mangez beaucoup de fruits et légumes et que vous limitez votre consommation de sucre, votre alimentation participe à la stabilisation de ce pH. En règle générale, l’acidité qui est déterminée par le pH est mesurée sur une échelle allant de 0 à 14. Lorsque la valeur est inférieure à 7, le milieu est acide tandis que lorsqu’elle excède cette valeur, le milieu est basique ou alcalin. Dans le corps, l’acidité est donc alcaline.

Pour maintenir ce pH, vous devez prioriser les aliments riches en minéraux. Ces derniers sont naturellement alcalins quand les protéines et les sucres se veulent plus acides. Cela est d’autant plus vrai dans le cas des protéines animales.

Le fait est que tout au long de vos activités du quotidien, votre corps est amené à produire de l’acidité. La pratique d’une activité sportive, le fait de manger ou même de respirer y contribuent largement. Combiné à la consommation de protéines animales, cela engendre inéluctablement un déséquilibre au niveau de l’homéostasie du pH et provoque une acidose. Les conséquences sont moins graves si cette dernière survient de manière occasionnelle. En revanche, un état d’acidose fréquent est susceptible de conduire à des sensibilités, infections ou maladies.

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Sur le plan sportif, cette acidose nuit fortement aux performances sportives d’un pratiquant. Le pH acide de l’organisme annihile la récupération musculaire et inhibe la reconstruction des tissus. Il réduit aussi de manière considérable vos capacités d’endurance ainsi que votre force physique.

Même si les protéines sont indispensables à une bonne reconstruction et un développement musculaire, il est préférable de reconsidérer les protéines issues d’une nutrition animale.

Les bienfaits de la nutrition vivante pour le sportif

Comme évoqué plus haut, il est impératif de maintenir l’alcalinité de votre corps par le biais d’une bonne alimentation afin de préserver vos performances sportives. Le développement et la croissance de vos muscles ne peuvent se faire uniquement grâce aux protéines. C’est d’ailleurs pour cette raison que les pratiquants omnivores comblent leur carence en vitamines via la consommation de fruits variés.

En ce sens, la nutrition vivante s’avère avantageuse dans la mesure où elle permet de conserver tous les éléments nutritifs généralement détruits des suites des cuissons. Les scientifiques affirment, par exemple, que la vitamine C est détruite à hauteur de 60 % lors d’une cuisson complète tandis que les autres vitamines disparaissent complètement. Pour ce qui est des sels minéraux, la cuisson les rend quasiment impossibles à assimiler.

Avec la nutrition vivante qui omet toute cuisson ou presque sur les aliments, vous profitez donc de l’entièreté des nutriments présents dans ce que vous mangez. Les protéines fournies par les aliments vivants sont d’autant plus saines et disponibles en quantité suffisante. Combinées aux minéraux, vitamines et tous les autres nutriments, elles favorisent le rétablissement rapide de vos muscles endommagés par vos séances de musculation.

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D’autre part, une alimentation vivante améliore le fonctionnement du système hormonal. Cela stimule davantage les réactions chimiques diverses qui participent au développement musculaire et donc à la prise de masse musculaire.

Comment adopter la nutrition vivante ?

Afin de préserver votre masse musculaire et/ou pour la développer, vous devrez porter une attention particulière à votre apport en protéines. La nutrition vivante vous garantit des nutriments sains, mais les quantités ne suffisent pas toujours. Contrairement à une alimentation classique, le régime crudivore vous obligera à consommer davantage de fruits et légumes. Il vous faudra certainement des quantités conséquentes pour atteindre l’apport protéinique dont votre organisme a besoin. Pour cette raison, je vous suggère de combiner nutrition vivante et aliments de qualité. Limitez autant que possible les aliments acidifiants (viande rouge, alcool, volailles, etc.) et privilégiez les aliments alcalinisants (légumes, fruits, noix, etc.).

Si vous faites de la musculation et que vous désirez suivre une nutrition plus vivante, commencez avec 50 % d’aliments vivants. Il est important que votre corps s’habitue à ce nouveau mode d’alimentation avant d’augmenter progressivement les nourritures vivantes. De la même manière, réduisez graduellement les aliments cuits de vos repas. Il vous est possible de cuire votre nourriture vivante à environ 40 %. Et enfin, pensez à maintenir les bonnes sources de protéines telles que le poisson et la viande blanche.

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